
Vois-tu ce que je vois? Non. En même temps, blanc sur blanc cela ne donne pas grand-chose. Voir rien. M'enfin imagines. Ah, saisis-tu maintenant? Cela te scandalise aussi, n'est-ce pas? Rassures-toi, je ne comprends pas non plus. Mais il n'y a rien à comprendre, me dira-t-on. Supportes et tais-toi. J'ai bien conscience que mes réflexions matinales ne changeront pas le monde et encore moins LA METEO!!! Il neige mon ami. Oui une fois de plus. Comme d'hab? Non pas comme d'hab!! Parce que la semaine dernière elle était partie. La neige. Mais elle est revenue. Toujours elle. Mardi dernier il faisait 8°. Les canadiens ont sorti les tongs et le short (du moins ceux qui l'avaient rangé pour l'hiver) et même nous, petits étudiants cocorico un peu chochottes sur les bords, avions tombé le manteau et le pull et frimions en tee shirt! Comme quoi tout est relatif, n'est-ce pas. Et la neige alors? Partie. Mais partie sans transition. Elle s'est fait la malle. Déjà, souviens-toi elle avait débarqué sans mot dire, du jour au lendemain. Pourquoi s'escrimer à annoncer son départ? Elle s'est cassé. Et c'est le cas de le dire, puisqu'elle en a profité pour casser des toits et inonder des salles, comme celle où nous sommes censées aller prendre des cours de remuscles-toi-parce-que- t-en-a-bien-besoin. Donc p'us de neige. Ce qui sous-entend : moins de glissades (si l'on omet ce #$ù*$]&:! de verglas), plus besoin de marcher les jambes écartées à la Bozo le clown, ni de baisser la tête parce que bourrasque glacée droit devant. Bref depuis ces quelques mois au cours desquels je n'ai cessé de t'assommer avec les mêmes propos, je pense que tu as compris. PAR CONTRE. Cela signifie également, et surtout lors de la fonte (incroyablement rapide) : une espèce de soupe de neige fondue et noirâtre qu'il faut astucieusement éviter si tu ne veux pas déguster les joies de la chaussette mouillée qui fait ploc-ploc dans ta chaussure durant toute ta journée (car c'est évidemment à l'aller que ton pied dérape dans la flaque). Quoi d'autre? Le fameux verglas, évoqué plus haut. THE piège de la night, lorsque le thermomètre redescend. Si lumière il y a (We love the réverbères), ça peut aller, parce que ça briiiiillle DONC possible de contourner la patinoire. MAIS. Quand ce n'est pas le cas, cher ami...TU TE FAIS AVOIR (et tu te sens bête, simplement). Vas chercher à te rattraper. C'est pas possible! C'est impossible! Ben oui, tu patines. Et si tu tombes, merki le coccis. On n'imagine pas le nombre de stratégies dont il faut user pour contourner ces obstacles. Après Koh-Lanta ce sera Koh-Canada ou Koh-Nada. Au choix. Il faut donc escalader ce monticule et poser le pied au bon endroit. Pof, pas de bol c'était mou c'était creux, tu descends 30 centimètres plus bas et le trio chaussette-chaussure-pantalon en aura pris pour son grade. Il faut également avancer à pas glissant (façon patinoire sans patins) sur les pistes verglacées, éviter la marre, avancer sur un pied puis sur l'autre, multiplier les petits sauts ou tenter le grand écart, changer de trottoir, éviter de courir...ou courir mais accuser la chute avec le sourire. Indispensable ce dernier. Combien de personnes ai-je croisé et qui m'ont affirmé, arborant leur plus beau smile et offrant à mes petits yeux brûlés (point d'exagération), la joie de contempler leur belle dentition : "je hais l'hiver, je hais le froid, je hais la neige, trop c'est trop, je ne finirai pas ma vie ici". C'est donc avec ces petits détails du quotidien que l'on acquière des réflexes...et que l'on se surprend à dire des choses d'une inutilité exemplaire du genre : "Oh tiens de l'herbe." Je ne dénonce pas l'auteur de ces propos qui se reconnaitra. Pour sa défense je précise que nous sommes tous logés à la même enseigne de ce côté-là! De l'herbe justement. Vrai que cela faisait un petit bout de temps que nous l'avions oubliée. Et là voilà qui pointe le bout de son nez. Tout comme les tas de détritus étendus dans nos jardins à l'endroit où l'on dépose les poubelles. Ordures qui étaient jusqu'à présent soigneusement dissimulées par notre blanche amie. La blanche amie qui, comme je l'annonçais il y a environ 3 heures lorsque tu entamais la lecture de ce message, nous fait son come-back. Oui comme ça, juste pour le fun. Mais point de bébé flocon. Ici c'est tout ou rien, tu l'as bien compris. Aujourd'hui on adopte l'option number one. Et on ne pleurniche pas cher ami. Rappelles-toi : le sourire. Montres les canines et relativises.
Après tout et ce sera notre dernier mot, nos nombreux petits problèmes...c'est nous qu'on se les crée nous-mêmes, n'est-ce pas. Vas donc sur cette page, à nouveau d'une inutilité bluffante, mais qui illustre bien le tout.
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Après tout et ce sera notre dernier mot, nos nombreux petits problèmes...c'est nous qu'on se les crée nous-mêmes, n'est-ce pas. Vas donc sur cette page, à nouveau d'une inutilité bluffante, mais qui illustre bien le tout.
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