Hum Hum, il y a comme un parfum de fin dans l'air...
Beaucoup ont terminé leurs exams, certains sont déjà partis, d'autres comme moi commencent leurs valises. enfin, chaque soirée se conclut désormais par l'épisode des adieux de ceux pour qui c'était "la der des der" et que nous ne reverrons certainement jamais. instant émotion s'il vous plaît.
bizarre bizarre. on a beau savoir depuis le début que le destin va faire son travail de séparateur, il n'empêche que l'on ne s'y fait pas. pour peu que l'on soit un peu nostalgique, ça n'arrange pas les choses. alors forcément on pense à son propre retour. et là, c'est le drame.
enfin, j'aurai l'occasion d'y revenir puisqu'il n'est pas encore temps de rentrer au bercail. Youhou
I'M DOOOOOOONE donc en vacances. Ce qui signifie qu'il est temps de préparer la suite mais aussi de s'atteler à certaines tâches peu réjouissantes mais indipensables, n'est-il pas?...
Beaucoup ont terminé leurs exams, certains sont déjà partis, d'autres comme moi commencent leurs valises. enfin, chaque soirée se conclut désormais par l'épisode des adieux de ceux pour qui c'était "la der des der" et que nous ne reverrons certainement jamais. instant émotion s'il vous plaît.
bizarre bizarre. on a beau savoir depuis le début que le destin va faire son travail de séparateur, il n'empêche que l'on ne s'y fait pas. pour peu que l'on soit un peu nostalgique, ça n'arrange pas les choses. alors forcément on pense à son propre retour. et là, c'est le drame.
enfin, j'aurai l'occasion d'y revenir puisqu'il n'est pas encore temps de rentrer au bercail. Youhou
I'M DOOOOOOONE donc en vacances. Ce qui signifie qu'il est temps de préparer la suite mais aussi de s'atteler à certaines tâches peu réjouissantes mais indipensables, n'est-il pas?...
- Opération faire-sélectionner-répartir-peser les sacs. Sous-entendu: commencer par ranger la chambre (cela m'a pris la journée d'hier) et faire le tri dans tout le bazar accumulé sur ces quatre mois. objectif: éviter de payer l'honéreuse surcharge à l'aéroport.
Cette première étape implique de:
- laisser quelques vêtements. on avait prévu et emporté les vieux machins dans l'optique d'un abandon sans états d'âme.
- se décider à vider les trois quart des cours qui alourdissent dangeureusement le tout. étape désagréable. tu as juste l'impression de jeter un semestre à la poubelle. du classeur neuf au classeur plein, il s'en passe des choses. et le fait de tout vider, bouuuuh pas bien. c'est chaque année la même rengaine mais d'habitude on peut prétexter que ça pourrait resservir un jour. or cette fois-ci, pas d'excuses. c'est idiot mais j'aime pô. face à la dureté de l'épreuve, vive le soutien psychologique et ses arguments incontestables. enfin, je m'en remettrai sans doute avec le temps.
- mais il faut également mettre les comptes à jour
- accomplir les démarches laissées en suspens depuis un certain (hum) temps
- vendre les bouquins (achetés $150 en moyenne et revendus $16 maximum)
- penser à photocopier les papiers d'identité au cas où, recopier des horaires, imprimer les réservations
- graver des trucs et des machins
- calculer minutieusement les repas afin de vider les placards
- prévoir les dernières lessives et un soupçon de ménage. ai déjà rassemblé un gros troupeau de moutons (accumulés durant la période d'exam) mais il doivent aimer ma bergerie puisque de retour. et au galop s'il vous plaît.
- dire adieu, à jamais, bonne continuation et longue vie à toi. au revoir ciao bye c'est bien aussi.
- faire des listes et des listes pour être certaine de ne rien oublier. d'ailleurs celle-ci risque de s'allonger de jour en jour. plus tu avances, plus il y a de choses à faire, élémentaire mon cher Watson.
Tiens au fait. Hier soir nous étions hier au Silver Spur. Le bar où nous avons avions été conviés pour notre première soirée à Waterloo. précision: c'est un karaoké.
sympa: lorsque tu ne connais personne, tu t'efforces de t'égosiller pour te socialiser. et maintenant que tu connais des personnes, il te faut crier pour pouvoir tenir une conversation.
Pour en revenir à hier soir. je vous passe:
sympa: lorsque tu ne connais personne, tu t'efforces de t'égosiller pour te socialiser. et maintenant que tu connais des personnes, il te faut crier pour pouvoir tenir une conversation.
Pour en revenir à hier soir. je vous passe:
- la jeune fille alcoolisée s'étalant allègrement sur le devant de la scène (marie, l'espèce "peggy" s'internationalise) et qui chantait avec une voix d'homme. elle venait fêter la fin des exams. je dis: qu'attendons-nous?
- la blonde peroxydée qui dandinait du popotin devant de jeunes étalons ravis du spectacle...et qui accessoirement, chantait hot hot shake your bump ou un truc du genre
- le duo garçon/fille assez phénoménal: LUI se roulait par terre et nous a offert une fin mémorable chantée a capella et certainement avec tout son coeur, tandis qu'ELLE se contentait de pousser des cris par intervalle, et de préférence hors musique
- ce jeune homme ou encore cette dame, appliqués, les yeux rivés sur l'écran
- la brochette de copines toutes pomponnées et overmini-jupées, apparemment motivées puisque revenues pour un second tour de chant
- les habitués. seuls à leur table et précisément ici pour chanter. triste.
- les ptits foufous un peu délires un peu crazy qui souhaitaient juste nous percer les tympans
- les duos improbables : si toi tu chantes juste, moi je chante faux et inversement proportionnellement réciproque, comme ça nous sommes complémentaires.
- ou encore, ceux qui oubliaient de chanter alors que la musique s'en donnait à coeur joie. c'est conceptuel.
- et de notre côté? les duos/trios multinationalités. évidemment. chili/france/allemagne en force. vivement soutenus par tout le groupe qui à chaque fois se hâtait pour être devant la scène et dégainer l'appareil photo. en 2/2 plus personne aux tables.
- ah oui et puis le garde du corps. un gorille maigrichon mais plus tendu qu'un string. déjà, à l'entrée il apprend ton passeport par coeur et te scrutes avec insistance (nous sommes habitués à présent: ici ils examinent ton identité en long en large et en travers puis regardent ta tête, rejettent un coup d'oeil sur le passeport et te laissent enfin entrer. cha méneeeeeeerve. envie de leur dire: tu veux ma photo? mais ils l'ont déjà. donc râté. ploploplo). puis monsieur gorille déambule dans le bar avec son regard méchant et se plante à l'entrée des toilettes. parfait pour te couper l'envie.
2 commentaires:
Attend....
Amélie!!! Bonne Vacances et Prends soin de toi!
Superbes photos en noir et blanc!
Bon périple et prudence
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