30/04/2007

Pereginations etats-uniennes. 3,2,1...GO!

























Mamzelle Eine m'a rejoint sur Montreal ce matin. Quelques six heures plus tard nous voici dans un petit hostel en peripherie de Boston, premiere etape d'un petit periple d'un mois direction la Floride.
Au programme : Boston> New York> Washington> Jacksonville> Orlando> Miami> Atlanta> Washington> Niagara Falls (en repassant par NYC) et Toronto.

Hey guys! With Miss Eine we left Montreal this morning. Six hours later, we are in Boston. This is the beginning of a one month road trip. Follow the guides!...

Hep Chilenos, coreanos, argentinos, espanoles etc... Como estan?? Les espero muy bien! Mi amiga Annso y yo nos fuimos esta manana. Ahora empieza el viaje rumbo a Florida. Vamos a buscar el sol en el sur! Por el momento estamos en Boston. Les tengo al tanto...Cuidense!

(Los teclados americanos no conocen los acentos...)

29/04/2007

Montreal est photogénique


La ville est plutôt belle...







De jour.

















De nuit.





















Même sous la pluie.






































Sylvain, photographe à ses heures ; meli assistante tremblotante.





20/04/2007

Enumération and so on

Hum Hum, il y a comme un parfum de fin dans l'air...

Beaucoup ont terminé leurs exams, certains sont déjà partis, d'autres comme moi commencent leurs valises. enfin, chaque soirée se conclut désormais par l'épisode des adieux de ceux pour qui c'était "la der des der" et que nous ne reverrons certainement jamais. instant émotion s'il vous plaît.
bizarre bizarre. on a beau savoir depuis le début que le destin va faire son travail de séparateur, il n'empêche que l'on ne s'y fait pas. pour peu que l'on soit un peu nostalgique, ça n'arrange pas les choses. alors forcément on pense à son propre retour. et là, c'est le drame.

enfin, j'aurai l'occasion d'y revenir puisqu'il n'est pas encore temps de rentrer au bercail. Youhou

I'M DOOOOOOONE donc en vacances. Ce qui signifie qu'il est temps de préparer la suite mais aussi de s'atteler à certaines tâches peu réjouissantes mais indipensables, n'est-il pas?...

  • Opération faire-sélectionner-répartir-peser les sacs. Sous-entendu: commencer par ranger la chambre (cela m'a pris la journée d'hier) et faire le tri dans tout le bazar accumulé sur ces quatre mois. objectif: éviter de payer l'honéreuse surcharge à l'aéroport.
Cette première étape implique de:
  • laisser quelques vêtements. on avait prévu et emporté les vieux machins dans l'optique d'un abandon sans états d'âme.
  • se décider à vider les trois quart des cours qui alourdissent dangeureusement le tout. étape désagréable. tu as juste l'impression de jeter un semestre à la poubelle. du classeur neuf au classeur plein, il s'en passe des choses. et le fait de tout vider, bouuuuh pas bien. c'est chaque année la même rengaine mais d'habitude on peut prétexter que ça pourrait resservir un jour. or cette fois-ci, pas d'excuses. c'est idiot mais j'aime pô. face à la dureté de l'épreuve, vive le soutien psychologique et ses arguments incontestables. enfin, je m'en remettrai sans doute avec le temps.
Après tout ça, restera plus qu'à remplir les sacs en prévision de la suite des festivités.
  • mais il faut également mettre les comptes à jour
  • accomplir les démarches laissées en suspens depuis un certain (hum) temps
  • vendre les bouquins (achetés $150 en moyenne et revendus $16 maximum)
  • penser à photocopier les papiers d'identité au cas où, recopier des horaires, imprimer les réservations
  • graver des trucs et des machins
  • calculer minutieusement les repas afin de vider les placards
  • prévoir les dernières lessives et un soupçon de ménage. ai déjà rassemblé un gros troupeau de moutons (accumulés durant la période d'exam) mais il doivent aimer ma bergerie puisque de retour. et au galop s'il vous plaît.
  • dire adieu, à jamais, bonne continuation et longue vie à toi. au revoir ciao bye c'est bien aussi.
  • faire des listes et des listes pour être certaine de ne rien oublier. d'ailleurs celle-ci risque de s'allonger de jour en jour. plus tu avances, plus il y a de choses à faire, élémentaire mon cher Watson.
Tiens au fait. Hier soir nous étions hier au Silver Spur. Le bar où nous avons avions été conviés pour notre première soirée à Waterloo. précision: c'est un karaoké.
sympa: lorsque tu ne connais personne, tu t'efforces de t'égosiller pour te socialiser. et maintenant que tu connais des personnes, il te faut crier pour pouvoir tenir une conversation.

Pour en revenir à hier soir. je vous passe:
  • la jeune fille alcoolisée s'étalant allègrement sur le devant de la scène (marie, l'espèce "peggy" s'internationalise) et qui chantait avec une voix d'homme. elle venait fêter la fin des exams. je dis: qu'attendons-nous?
  • la blonde peroxydée qui dandinait du popotin devant de jeunes étalons ravis du spectacle...et qui accessoirement, chantait hot hot shake your bump ou un truc du genre
  • le duo garçon/fille assez phénoménal: LUI se roulait par terre et nous a offert une fin mémorable chantée a capella et certainement avec tout son coeur, tandis qu'ELLE se contentait de pousser des cris par intervalle, et de préférence hors musique
  • ce jeune homme ou encore cette dame, appliqués, les yeux rivés sur l'écran
  • la brochette de copines toutes pomponnées et overmini-jupées, apparemment motivées puisque revenues pour un second tour de chant
  • les habitués. seuls à leur table et précisément ici pour chanter. triste.
  • les ptits foufous un peu délires un peu crazy qui souhaitaient juste nous percer les tympans
  • les duos improbables : si toi tu chantes juste, moi je chante faux et inversement proportionnellement réciproque, comme ça nous sommes complémentaires.
  • ou encore, ceux qui oubliaient de chanter alors que la musique s'en donnait à coeur joie. c'est conceptuel.
  • et de notre côté? les duos/trios multinationalités. évidemment. chili/france/allemagne en force. vivement soutenus par tout le groupe qui à chaque fois se hâtait pour être devant la scène et dégainer l'appareil photo. en 2/2 plus personne aux tables.
  • ah oui et puis le garde du corps. un gorille maigrichon mais plus tendu qu'un string. déjà, à l'entrée il apprend ton passeport par coeur et te scrutes avec insistance (nous sommes habitués à présent: ici ils examinent ton identité en long en large et en travers puis regardent ta tête, rejettent un coup d'oeil sur le passeport et te laissent enfin entrer. cha méneeeeeeerve. envie de leur dire: tu veux ma photo? mais ils l'ont déjà. donc râté. ploploplo). puis monsieur gorille déambule dans le bar avec son regard méchant et se plante à l'entrée des toilettes. parfait pour te couper l'envie.
Avec tout ça, presque 1 heure de perdue. il est temps d'y retourner. le soleil brille toujours:) Sun & Holidays, il en faut peu pour être heureux! La philo de Baloo, y'a qu'ça d'vrai.

19/04/2007

Ca mérite d'être signalé



















Au réveil 2 options:
1. c'est une blagounette. le "jsuis là, jsuis plus là", on a déjà donné. enthousiasme++ et 1h plus tard, plus rien. il disparait.
2. c'est une hallucination. mal réveillée peut-être?

Pourtant rien de tout cela. Puisqu'il presque 19h et qu'il est toujours là.

Donc je dis: FIESTA



Je viens de remettre le nez dehors au cas où. on ne sait jamais. mais le ciel a conservé sa jolie couleur.

Rien à redire, BRAVO

13/04/2007

Ordi, un ami qui vous veut du bien


Connaissez-vous Facebook? Un vrai phénomène...dur dur à expliquer clairement. Pour vous donner une idée c'est un réseau de réseaux; un intermédiaire entre MSN messenger, un blog et une boîte email. C'est un espace virtuel où les amis de tes amis sont tes amis. Vous n'avez rien compris, nous voilà bien.

Ici, chez les canadiens du Canada, ça fait fureur. Ici mais pas que. Car à la vitesse où ça se propage, Facebook ne va pas tarder à envahir cocorico country et tous ses voisins...si ce n'est pas déjà presque fait. Et je prédis - facile facile - que des profils Facebook vont fleurir un peu partout d'ici peu. Tous les accros ou moins accros de MSN et autres je-ne-sais-quoi où tu mets des photos, racontes ta life, écris aux uns et aux autres...ne vont pas se faire prier. Même la plupart des résistants potentiels vont céder sous la pression et la menace. Rien que ça.

Les étudiants canadiens en ont tous un. Tout a commencé au sein d'une Université, afin de créer un réseau à grande échelle. Puis, propagation oblige, c'est en train de se diffuser un peu partout. Rien de transcendant néanmoins, c'est juste un lien virtuel comme un autre grâce auquel tu communiques avec des gens proches ou que tu situes à peine, voire pas. Mais pour les amateurs du virtuel OU/ET qui aiment passer des heures devant leur ordi à papoter OU/ET qui veulent s'assurer qu'ils ont plein d'amis, c'est idéal. Je crache un peu dans la soupe car, comme pour beaucoup de choses, on se laisse vite prendre au jeu.

Plus ça va, plus je me dis que l'heure est grave. Communiquer avec les uns les autres, monter le son, étudier, rédiger, lire les news, démarcher, blogguer... Rendons-nous à l'évidence, ici que ne ferais-je pas sans mon ordi? Le bougre il me rend accro. Quoique accro ce n'est pas le mot, mais dépendante oui. Et ça c'est insupportable. Etre dépendant de quoique ce soit c'est vexant, c'est énervant, c'est fatigant.

Lorsque ton bus n'arrive pas. Pas content pas content.
Lorsque le téléphone portable s'éteint en pleine conversation. Pas content pas content.
Et lorsque l'ordi beugue ou que la connexion est capricieuse. Pas content DU TOUT.
Heureusement qu'il est encore possible de survivre sans cette machine infernale, mais je vois à mon petit niveau que c'est tellement (trop?) pratique. Tout comme le robot de ta grand-mère, Monsieur est multifonction. Mais mieux que le robot de ta grand-mère, Monsieur fait tout en même temps! C'est ti pas vermeilleux tout ça?

Voilà. La vie est belle, les ordis chantent. Mais kikitrépigne de rage lorsque toute une page fraichement terminée d'un essai ultra-biiiiiip disparait sans un au-revoir? Kiki pourrait piquer une crise de nerfs à 3h du matin? C'est bibi.

Avec tout ça, je prône la cure de désintox. Opération dé-fusion. Le sevrage du retour ne fera pas de mal. Et mes yeux me remercieront.

10/04/2007

Mieux vaut tard que jamais...

J'AI ENFIN COMPRIS QUE J'ETAIS LA SEULE A POUVOIR VISIONNER LES VIDEOS MISES SUR CE BLOG (CELLE DE NEW YORK PAR EXEMPLE) MAIS J'AI SURTOUT DECOUVERT POURQUOI!! DONC MAINTENANT CA MARCHE :)

09/04/2007

I love languages, Me encantan los idiomas, J'adore les langues.

Une langue c'est génial.

LANGUE, subst. fém. (définition du Lexilogos)
I.
[La langue comme organe]
A. 1.
Organe musculeux, mobile, généralement allongé, situé dans la cavité buccale.

Meuh non, pas celle avec laquelle tu parles mais celle que tu parles.

Etudiants en échange, nous voici aux quatre coins du monde. Les uns par-ci, les autres par là. Et tout cela pour quoi? Chacun a ses raisons, les miennes étaient très claires.

En position number one dans mon top 1000, il y avait : savoir parrrrrllleeerrr plein de langues vivantes, et faire des progrès tellement bluffants que même les autochtones n'en seraient pas revenus. C'est aussi un de mes buts ultimes, un vrai projet de vie : être polyglote. J'adore. Chacun a ses convictions. Personnellement, je sais que je serai capable de parler 52 langues à la fin de ma vie. Ne me demande pas pourquoi, je ne saurai t'expliquer. C'est juste évident. Tout comme je sais qu'un jour j'aurai un tapis volant. Ca c'est plus qu'une conviction (qui a dit que c'était une obsession??) puisque c'est en phase de concrétisation. Oui oui je te l'annonce solennellement: j'ai enfin obtenu ma licence pour conduire ce fameux tapis. Ne sois pas jaloux et ne tente pas le diable pour l'obtenir, je te le dis d'avance tu échoueras. Ben oui, il faut soudoyer Aladdin, et je ne suis pas assez stupide pour te dire où il se cache. Non mais.

Je serai donc une polyglote en tapis volant. Avoues quand même que ça le fait. Pouvoir communiquer avec des messieurs dames de tous horizons, c'est assez fabuleux. Oui parce que c'est bien beau de débarquer en terre inconnue mais quand même, il faut le dire: quand tu ne comprends rien à ce que la madame baragouine, ben t'as l'air bête. C'est tout simple mais c'est vrai. Alors bien entendu, tu as appris les basiques dans l'avion: "No entiendo" "Can you repeat please" "Usted me puede hablar más despacio, por favor". Tu t'armes afin de paraître à peu près crédible. Par exemple, très rapidement, tu accroches un sourire niais sur ton visage. Tu sais, ce sourire qui veut tout dire et rien en même temps : du genre "oui je comprends parfaitement mais pouvez-vous répéter la phrase s'il vous plaît". Pffff, à d'autres mon ami, on l'a tous fait le coup du "désolé je n'ai pas entendu, c'est tellement bruyant ici". C'est bien connu, une mouche fait plus de bruit qu'un avion à réaction.

Donc tu arrives dans un pays que tu ne connais pas et tu t'aperçois (mais tu le savais déjà malheureusement) que tes annnnnées d'anglais, d'espagnol ou d'italien ne te servent pour ainsi dire...à rien.

A propos, petit message subliminal pour nos futurs gouvernants :

MERCI D'INSTAURER DES COURS DE LANGUES VIVANTES DIGNES DE CE NOM.

Le système éducatif français est lamentable sur ce point. On t'a rabâché 100 fois la méthode pour analyser un article de journal, tu as forcément étudié un extrait de Paul Auster, tu connais les noms des régions espagnoles sur le bout des doigts, mais vas demander une paire de draps en anglais ou en espagnol. Je ne sais pas pour toi mon ami, mais apprendre à parler uniquement grâce à des bouquins, perso, j'ai du mal. Dans ma logique à moi, parler=prononcer des sons. Or lorsque je lis, je suis silencieuse. Même pas un gloussement...ça c'est de la révélation! Du coup, la formule "j'apprends une langue en ingurgitant de la théorie" ne prends pas chez moi. Il doit me manquer le neurone adéquat. Bien sûr que quelques heures de grammaire sont nécessaires. Mais pas que. Bref. Je ne suis pas prête de refaire le monde.

(Une parenthèse dans la parenthèse, voici une petite perle de notre cher Philippe De Villiers : "l'enseignement des langues et cultures d'origine avec des professeurs étrangers sera supprimé". Alors comment te dire Philippe?...vas t'acheter un cerveau, on en reparle après. Oups excusez-moi, je m'enflamme un peu)

Trève de parenthèses. Le système français mérite un sacré lifting. Vas tendre l'oreille chez nos voisins germaniques, tu pleures quand tu les entends parler anglais. Et je n'évoque même pas les pays de Scandinavie.
Par contre, nous petits français sommes M-I-N-A-B-L-E-S ...évidemment, à quelques exceptions près. Mais si l'on s'en tient aux généralités : grosses lacunes en vocabulaire, trois heures pour faire une phrase avec un sujet, le bon verbe et un complément...et un accent à couper au couteau. C'est déprimant. A peine prononces-tu "Hi!" et te voici immédiatement démasqué(e) : "Ohhhh un(e) français(e), j'adore la France". Crise de larmes immédiate et sans transition.

Pour autant, il n'est point question de désespérer. Comme dirait l'autre : Il faut y croire, tu vas y arriver. Donc j'y crois ferme. Mon tapis et mes 52 langues. Et comme je suis définitivement réaliste, je sais que cet affreux accent va me coller à la peau un bon bout de temps. Comment s'en dépatouiller? Persévèrer. C'est toujours ça.

Être capable de COMMUNIQUER est donc magique. Tu arrives sans pouvoir construire une phrase correcte (ok, j'exagère un ptit peu) et tu repars en sachant désormais converser. C'est franchement grisant.
Dommage que l'apprentissage de l'anglais n'ait pas été aussi efficace qu'en espagnol. Very dommage. Et frustrant. Mais motivant.
Justement, c'est aussi ça la vie d'international student: tu rencontres des étudiants d'ici et d'ailleurs (Japon, Malaysie, Chine, Singapour, Afrique du Sud, Europe...). Tu prends tous ces gens, tu les mets dans une même pièce avec une bière à la main, et c'est parti! Mieux qu'un jukebox : folklore et fiesta assurés. Ca baragouine toutes les langues, ça parle anglais avec toutes sortes d'accents. Evidemment, tu te réjouis de savoir prononcer "nuit étoilée" en indonésien. Et tu ne te sens plus lorsque tu parviens à dire "je veux un insecte" en japonais. (Etudiant en échange ou dans une situation similaire, ne prends pas cet air dédaigneux, tu fais exactement pareil). En tout cas, c'est sympa. Et c'est encore mieux quand tu es en mesure de prononcer un minimum de trois phrases en anglais.

Voilà pourquoi cet amour des langues. Depuis toujours. A la base c'est une histoire de frustration mais tant mieux finalement. C'est une porte grande ouverte et ça ouvre des portes, que demande le peuple?

08/04/2007

Cereal song




Tu connais ça...Ambiance de fin de soirée...La voix un peu éraillée parce que chacun est fatigué...Une guitare, quelques céréales et ça repart...MERCI JAMES...

Pour plus de musique et une jolie voix...c'est par ici.